(Brody) I was born for politics. I have great hair and I love lying

NOM, PRÉNOM(S): O’Hara, un nom de famille plutôt commun en Irlande. Les O’Hara peuvent quand même se vanter de faire partie d’un vieux clan de la royauté Gaélique … enfin d’après les bouquins d’histoire! Brody s’en fiche un peu, même si plus jeune, il trouvait les armoiries cools. Son prénom, Brody est également typiquement Irlandais, mais il n’y a pas de signification particulière derrière celui-ci.  ÂGE, DATE DE NAISSANCE, LIEU: Le jeune a fêté ses 27 ans le 17 juin de cette année et est né ici même, à Cork. ORIGINES, NATIONALITÉ(S): 100% Irlandais et il en est fier ÉTUDES/MÉTIER: Brody a été envoyé dans un lycée militaire et a fini … dans l’armée ! Mais il est depuis peu retraité dû a une blessure sur le front et vit aujourd’hui sur sa petite pension, cherchant encore comment il pourrait se reconvertir. SITUATION FINANCIÈRE: Enfant de la classe moyenne, il le sera sûrement toute sa vie … si il n’épuise pas toute sa pension avant de trouver un travail correct SITUATION SENTIMENTALE: En un mot : compliquée. Brody, c'est un mec qui sentimentalement a peur de s'engager. Alors il a tendance à fuir ou à ne pas s'impliquer. Mais avec ce qui vient de lui tomber dessus, cela risque de changer ORIENTATION SEXUELLE: Hétérosexuel SITUATION FAMILIALE: La famille O'Hara est une petite famille normal. Brody n'est pas très proche de ses parents, ses conneries d'adolescent l'ayant éloigné. Mais il essaie de se rattraper maintenant comme il peut. Il est très proche de sa sœur jumelle, Gabrielle, un lie presque fusionnel les unit, même si ils ont été séparés plusieurs années avec l'activité de Brody QUE PENSEZ-VOUS DE CORK ? Brody adore cet endroit. C'est ici qu'il a dit ses premiers mots, fait ses premiers pas. Cork, c'est une ville qu'il affectionne tellement, remplie de bons comme de mauvais moments, son premier match de foot, son premier baiser, sa première heure de colle ... Une ville empreinte d'une nostalgie de vieux jours heureux. DEPUIS COMBIEN DE TEMPS ÊTES-VOUS À CORK ? Brody est né et a grandit à Cork. Il a malheureusement quitté ce petit cocon à l'adolescence pour aller dans un lycée militaire proche de la capitale et ne revenait que pour les vacances. Il s'est ensuite engagé dans l'armée et ne revenait que lors de ses permissions. Cela fait quelques semaines qu'il a définitivement reposer ses valises dans cette petite ville chargée de souvenirs. QUALITÉS: loyal, charismatique, entier, passionné, protecteur, généreux, courageux,  DÉFAUTS: impulsif, fier, têtu, jaloux, rancunier, mauvais perdant, indécis, fragile, secret GROUPE: Bitter Sweet Symphony

Brody a toujours été un gamin turbulent. On lui a diagnostiqué un ADHD à l’âge de 6 ans « attention-deficit hyperactivity disorder », ce qui s’est traduit par un manque d’attention en classe engendrant un léger retard scolaire, une forte impulsivité et un petit problème face à l’autorité + Adolescent, Brody avait toujours un problème avec l’autorité et était devenu très difficile. Bagarres, insolence, échec scolaire … ses parents ont pris le taureau par les cornes et l’ont envoyé dans une école militaire proche de la capitale pour le remettre sur pied + Brody fume depuis qu'il a l'âge de 14 ans. Il a d'abord utilisé la cigarette pour se rendre intéressant puis à fini par en devenir accro. Depuis qu'il est revenu à Cork, il ne fume pas moins d'un paquet par jour + Brody a toujours été quelqu'un d'indécis. Sûrement parce qu'il a toujours peur de faire le mauvais choix et de s'en mordre les doigts par la suite. Ne lui demandez jamais de choisir un film pour une soirée ou de faire le choix entre un resto indien ou chinois, il prendrait des heures avant de se décider pour finalement regretter son choix après + Brody, c'est une sorte d'handicapé des sentiments. Déjà parce qu'il a du mal à trouver les mots pour exprimer ce qu'il ressent. Et surtout parce qu'il n'aime pas exprimer ce qu'il ressent. Alors il laisse les choses venir jusqu'à ce qu'il se retrouver dans une situation délicate et se défile + Il a toujours été un grand sportif, le sport étant un moyen de canaliser son énergie débordante. Mais il a récemment été blessé lors d’entraînements. Une chute qui aurait pu lui broyer la colonne. Si aujourd'hui il arrive à marcher sans l'aide d'une canne, il a tout de même quitté l'armée refusant un poste administratif l'obligeant à rester derrière un bureau toute la journée. Il se remet doucement au sport, mais il a encore l'impression de vivre comme un lion en cage + Ne vous fiez pas à sa gueule d'ange, le jeune Brody à eu plusieurs fois des ennuis avec la police quand il était plus jeune. Ingérable le gamin. Il était connu dans le voisinage comme de la mauvaise graine et cette image lui colle encore à la peau aujourd'hui + Mais Brody n'est pas totalement repentit non plus et il peut facilement sortir de ses gonds, de sales types dans des bars peuvent en témoigner, il sait se servir de ses poings + C'est un vrai fan Star Wars, depuis tout petit. Mais depuis qu'il a vu la Menace Phantom, il ne veut plus entendre parler des nouveaux films + Il vit chez ses parents. Il clame haut et fort que ce n'est que temporaire. Que c'est le temps de se remettre sur pied et de se trouver un endroit à lui. Mais au fond, il aime bien être de retour dans ce petit cocon familiale qu'il a quitté à l'âge de 16 ans +


Assis à l’arrière de la voiture, Brody ne pipait mot. Son visage était couvert de contusions. Son nez pissait le sang. Demain il aurait un beau cocard. A l’avant de la voiture, son père ne faisait que jurer, tandis que sa mère à côté, pleurait. Ce n’était pas la première fois que ce genre de situation arrivait. Du haut de ses 15 ans, Brody avait l’habitude de cumuler les ennuis. Pour ses parents, il était devenu ingérable. Et Brody se doutait bien qu’il était arrivé à la fois de trop. Toujours à se rebeller, ses parents s’étaient montrés bien trop gentils avec lui, depuis l’enfance. Mais ils savaient qu’aujourd’hui il fallait que cela cesse. Ils étaient arrivés à la maison après une dizaine de minutes pesantes dans la voiture où aucun mot n’avait été prononcé. Et une fois arrivé à la maison, son père avait explosé. Brody n’avait jamais vu autant de colère dans ses yeux. De déception. Presque de la haine. Son père ne l’avait jamais frappé non. Mais ce soir-là, il en aurait presque été capable. Parce que le bon vieux père O’Hara ne savait plus quoi faire avec son fils. Sa mère s’était contentée de pleurer, silencieuse, avant d’aborder le sujet de cette putain d’école militaire. Encore une fois. Pour les enfants difficiles qu’ils disaient. Qu’ils aillent se faire foutre. Brody avait coupé court à la conversation en montant dans sa chambre. Pas une seule fois ils lui avaient demandé s’il allait bien. Juste des reproches. Encore et toujours. Il entendit alors quelqu’un frapper timidement à sa porte et vit Gaby, sa jumelle, entrer avant de s’asseoir sur le coin du lit.  Sa sœur le regarda, d’un air triste et d’une voix fébrile lui annonça « Ils ont peut-être raison Brody ». Il serra les poings et prit une profonde inspiration. « T’es de leur côté c’est ça ?! ». A cet instant, il s’était sentit seul contre tous. Même sa sœur, celle qui était sa moitié, le poignardait dans le dos. « Tu sais que cela va trop loin Brody ». Elle avait raison. Elle avait toujours raison. Le lendemain, il accepta de partir dans cette école et la semaine suivante, ses valises étaient faites.


Cela faisait quelques jours que Brody était de retour à Cork maintenant. Cela faisait des années qu’il n’était pas resté en ville aussi longtemps. Mais il fallait bien qu’il se mette en tête que l’armée, c’était fini. Il restait chez lui, à tourner comme un lion en cage, à se sentir inutile, jusqu’à ce qu’Eugenia lui propose de sortir dans un bar. Ginnie. L’une de ses plus vieilles amies. Celle qui ne l’avait jamais jugé. Qui s’était toujours montré compréhensive avec lui. Toujours a essayé de redonner le sourire. Elle était toujours sa bouffée d’air frais. Alors ce soir-là, ils avaient enchaîné les verres. Ils avaient parlé des heures. Et quand un type s’est approché d’elle, il a failli sortir de ses gonds. Ce qui était plutôt injustifié. Mais ce type était un connard. Sans le connaître, Brody le savait. Et il ne voulait voir personne tourner autour d’elle. Et si elle ne l’avait pas retenu, Brody lui aurait cassé la gueule. Parce que Ginnie, elle est avec lui. Pour ce soir. C’était leur soirée à eux. Et personne ne viendrait gâcher ça. Et puis tout s’était enchaîné très vite. L’esprit embrumé par l’alcool, ils avaient quitté le bar et Brody raccompagna la jeune chez elle. Il avait passé son bras autour de ses épaules pour qu’elle n’attrape pas froid. Elle s’était blottit contre lui. Ils avaient marchés dans les rues désertes de Cork, réanimés en pleine nuit par leurs éclats de rire. Et lorsqu’ils étaient arrivés chez elle et qu’ils se sont affalés dans le canapé, il l’avait gardé dans ses bras et elle était restée lovée contre lui. Ils refaisaient le monde comme ils en avaient l’habitude. Ils se chamaillaient. Ils riaient. Et soudain, il l’embrassa. Encore et encore. Non, il ne pouvait pas complètement blâmer l’alcool. Il en avait toujours eu envie. Elle avait toujours eu une place importante dans son cœur. Alors ce soir-là, il s’était laissé aller. Ce soir-là, pour la première fois, il avait passé une nuit ensemble. Pleine de chaleur, parfois timide et pleine de tendresse. Presque comme un rêve. Et pourtant, lorsqu’il s’était réveillé le lendemain matin, elle était toujours là, blottit contre lui. Et ce ne fut pas de la joie qu’il ressentit lorsqu’il ouvrit les yeux. Plutôt une certaine gêne. Voir des remords. Parce qu’il s’était laissé emporter par le moment. Il avait laissé une petite voix intérieure, qui n’était pas sa raison, guider ses pas. Il en était certain, il avait fait une belle connerie. Il tenait tellement à elle. Il ne voulait pas gâcher cette belle amitié qu’ils avaient depuis leur plus tendre enfance. Il ne voulait pas la décevoir. La belle et douce Eugenie. Sa Ginnie.


Elle n’avait pas retourné ses messages. Il la connaissait assez pour savoir qu’elle faisait la gueule. Il n’avait pas donné beaucoup de nouvelles depuis la dernière fois qu’ils s’étaient vus. Elle avait été étrange cette dernière fois. Ils auraient aimé dire qu’ils s’étaient laissés aller bêtement suite aux litres de bières qu’ils avaient ingurgité. Mais non. Parce que ce n’était pas la première fois qu’ils se bourraient la gueule comme deux adolescents attardés découvrant les joies de l’alcool. Parce que ce n’était pas la première fois qu’ils étaient en compétition débile toute une soirée au bar. Ce n’était pas la première fois non plus qu’elle lui piquait une crise de jalousie parce qu’il avait légèrement dragué une autre nana. Et encore moins la première fois qu’ils avaient passé leur nuit ensemble. Mais cela avait été la première fois qu’elle s’était blottit dans ses bras dans la nuit. La première fois qu’il lui avait dit qu’il n’avait pas envie de repartir le lendemain. Et la première fois qu’elle lui avait demandé de rester. Il lui avait promis de revenir vite. Et puis le naturel était revenu et Brody était reparti, sa permission étant terminée. Trop fier pour parler à cœur ouvert. Parce qu’ils étaient comme ça. Brody et Cody. Les inséparables. Jamais bien l’un sans l’autre. Jamais bien ensemble. Et aujourd’hui Brody se retrouvait comme un con, devant sa porte, sans vraiment savoir quoi dire, à attendre qu’elle ouvre. « Putain Cody, t’es chiante ». cria-t-il à travers la porte. Silence. Pourtant il l’entendait bien faire les cents pas derrière la porte. « Toi et ton caractère de merde. Je te préviens, si tu n’ouvres pas, je défonce la porte ». Il ne fallut pas une seconde de plus pour que la porte s’ouvre à la volée. Et la surprise qu’il trouva face à lui le fit reculer d’un pas. Les sourcils froncés, son regard ne pouvait s’empêcher de faire des allers retours entre le visage de Cody et son ventre rebondis. « Vas te faire foutre O’Hara, si j’réponds pas à tes messages, ça veut bien dire que je n’ai pas envie de te voir ». Puis elle se contenta de croiser les bras et de le toiser, comme elle savait si bien le faire, avec son petit air hautain qui la caractérisait tant. Sur le cul. Oui, Brody était sur le cul et n’arrivait même pas à penser correctement. Face à cette situation, Cody ne pût s’empêcher de rire. Un rire mesquin, mais qui au fond soulignait une légère tristesse. « Alors O’Hara, t’as jamais vu une femme enceinte ?! ». Encore une fois Brody cherchait ses mots, tandis qu’une petite voix au fond de sa tête tirait le signal d’alarme. « Tu… ». Il n’avait même pas eu le temps de dire quoi que ce soit que Cody le coupa net. « Pourquoi je ne te l’ai pas dit ? Hum, peut être que parce que ce n’est pas quelque chose qui se dit au téléphone ? Parce que t’avais promis de revenir vite ? Parce que tu n’as pas donné de nouvelles pendant 6 putains de mois ? Et maintenant tu débarques à ma porte comme une fleur ? Non mais tu t’attendais à quoi ? J’ai pas besoin de toi Brody. Je m’en sors très bien toute seule. ». Et sans qu’il ait le temps de lui répondre, elle lui claqua la porte au nez.

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