Ginny ▽ Every song reminds us of people we love

NOM, PRÉNOM(S): Eugenia Lancaster. souvent on m'appelle simplement Ginny. ÂGE, DATE DE NAISSANCE, LIEU: J'ai 25 ans et je suis née le quatre novembre 1975 à Cork. ORIGINES, NATIONALITÉ(S): Irlandaise, avec des origines anglaises. ÉTUDES/MÉTIER: Assistante Dentaire. SITUATION FINANCIÈRE: Très bien financièrement, j'ai un peu hérité sa de ma mère, mes petits boulots, mon travail actuel et avec mon talent pour la photographie. SITUATION SENTIMENTALE: Célibataire. ORIENTATION SEXUELLE: Hétéro. SITUATION FAMILIALE: écrire ici. QUE PENSEZ-VOUS DE CORK ? Disons que ses deux dernières années je l'ai ai plutôt passé concentré sur mes études. Entre les quatres murs de ma chambre ou dans mon appartement le nez contre l'écran de mon portable, ou dans mes livres. Ce n'est que dernièrement que je commence un peu a vivre ma vie, a sortir, a  DEPUIS COMBIEN DE TEMPS ÊTES-VOUS À CORK ? Depuis maintenant vingt-cinq ans. J'ai quitter le nid familial il y a environ trois ans mais je suis restée dans ma ville natale. QUALITÉS: Je ne suis pas très douée pour me lancer des fleurs, on dis de moi que je suis souriante, généreuse de ma personne, toujours et aussi souvent que possible honnête - même un peu trop et parfois a des moments ou je devrais plutôt ne rien dire.   , on dis que je dégages beaucoup - je prend beaucoup de place, j'aime mettre l'ambiance, je suis ricaneuse  DÉFAUTS: Je n'ai pas vraiment de filtres, je dis parfois beaucoup trop de choses sans réfléchir - je manque vraiment de tac. Je suis naive. Oh que oui, je l'avoues , je me laisse un peu trop embobiné par tout le monde - limite je crois encore au père noël (je plaisante). J'ai un sacré caractère de merde quand je m'y mets.. et je suis très têtue.  GROUPE: Believe.  

Alors par où commencer ? Elle aime les nouvelles choses, elle n'est pas du genre habitué aux même petites choses et aux routines, elle aime l'aventure, goûter a tout et n'importe quoi, allé n'importe où, voir tout ce que la vie a à lui offrir. Elle est ricaneuse, souvent de bonne humeur, elle est râleuse à ses heures ( qui ne l'est pas), parfois elle est même un chouilla négative malgré ce que la vie lui apporte tous les jours elle est à plaindre. Elle est fêtarde, oh que oui, la brunette aime bien finir ses soirées aux petites heures du matin a picolé avec de bons amis. Eugenia ne mâche pas ses mots elle est parfois même un peu trop directe elle est cash comme on dit. On dit d'elle qu'elle est généreuse, disons qu'elle sait rarement dire non... bien trop gentille qu'elle est. Elle n'est pas du tout matinale, mais sa vous devez l'avoir deviné. Elle aime plein de petites choses, l'automne, la mer, l'odeur de la vanille, celle de la mangue, elle adore les fruits, la marche, le vélo... plein de petites choses. Elle adore la musique, elle ne peut pas vivre sans. C'était limite une échappatoire aux disputes familiales... elle enfilait son casque ou ses écouteurs et se concentrait sur la musique pour penser à autre chose. Disons qu'elle en écoute un peu partout, en faisant n'importe quoi, dans la douche, le bain, en faisant à manger, toujours un écouteur a l'oreille quand elle est dans la rue. Elle est loin d'être la classique personne qu'on verra dans la rue scotcher à son téléphone, elle est plutôt l'a regardé partout autour d'elle, a regardé droit devant, a observé chaque détail, très perfectionniste disons l'aussi vue sa passion pour la photographie, elle aime quand les choses sont parfaitement en place. C'est une petite curieuse. Susceptible. Gaffeuse et Naïve sur les bords. (c'est tout pour le moment pour l'explication de ses défauts/qualités/goûts)

Un pas si beau jour de novembre que ça. C'est là que j'ai pointé mon nez. Nous étions le quatre à l'époque et même si c'était le chiffre porte bonheur de ma mère, ma naissance était loin de la réjouir. Du moins ce n'était pas le moment parfait qu'elle aurait souhaité me donner naissance - je n'étais pas prévue du tout, ma mère est en quelque sorte une femme trop prise par le travail, elle y mettait tout son cœur, tout son temps... et avoir des enfants ça vous enlève le peu de temps que vous avez pour vous, mais je crois qu'avec le temps elle ne me regrette plus comme à ses débuts. Elle a fini par apprécier les joies d'être une maman lorsqu'elle a eu son année de congé, au début elle s'en faisait un peu trop mais, elle a fini par se rendre compte qu'elle était bien, qu'elle avait enfin du temps pour elle, chose qu'elle n'avait pas eue depuis de nombreuses années suite à ses études sérieuses pour devenir dentiste, de longues années d'études. Mais toutes ses semaines, toutes ses journées, tous ses mois, toutes ses heures, toutes ses minutes et toutes ses secondes lui ont porté fruit, je suis tellement fière d'elle, elle s'est taillé une place parmi d'excellents dentistes du coin. De nombreux clients / amis d'un ami / connaissances... elle a vite rempli ses horaires de semaine - et même souvent elle accordait son temps de fin de semaine pour certains. Elle aimait son travail. Elle menait la vie que j'avais toujours rêvée. Elle est papa vivaient dans une grande maison, ils étaient bien entourés, ils étaient extrêmement bien financièrement, les belles voitures, ils s'entendaient bien, bon mon arrivée a un peu gâché leurs relations sa je l'ai bien vite compris. De nombreuses engueulades à mon propos, de ma jeunesse à ce jour, les à un peu séparées au fil du temps ... Jusqu'au beau jour ou mon père est entré dans ma chambre sans frapper... alors que j'avais le nez dans mes livres en train d'étudier le soir même de mon anniversaire... l'année de mes Quatorze ans ma mère bien trop débordée par le travail cette journée-là, elle ne pouvait pas être la avant dix-neuf heures qu'elle m'avait dit, je n'avais pas pris la peine de manger vraiment cette journée-là, un peu déçue de ne pas avoir eu droit à mon souper/gâteau d'anniversaire que j'avais l'habitude d'avoir à chaque année. Il m'a regardé, j'ai légèrement sursauté il avait pour habitude de frapper avant d'entrée, ou même il frappait et ouvrait la porte mais tant que je n'avais pas dit un mot il n'entrait pas dans ma chambre. Sourcils froncés je retirais mes écouteurs et il me rejoignait sur le lit en pleurant toutes ses larmes... Il cherchait les mots, il ne parlait pas, je paniquais, à mon tour les larmes se mirent à rouler sur mes joues ... il prit mon visage entre ses mains en me fixant - et il m'a dit '' Ta mère a eu un accident d'auto chérie '' ma mère... mon modèle dans la vie, non c'est juste impossible, celle qui m'a mis au monde, celle qui m'aime d'un amour inconditionnel, celle sur qui je pouvais toujours compter, mon amie, ma complice - car oui j’étais très proche d'elle. J'ai mis beaucoup de temps a m'en remettre, même que sa à même bouleversé mes notes a l'école j'ai pris plusieurs mois à ne rien faire, à tout arrêté, les amis, les sorties, l'école, mon père ne savait pas trop comment agir avec moi - il m'apportait parfois le dîner ou le déjeuner à ma porte, il veillait quand même à ce que je ne manque de rien... Depuis je hais cette journée, je hais ce fichu quatre novembre, je déteste qu'on me rappelle que c'est mon anniversaire - c'est une fichue date comme les autres. Heureusement qu'il y avait Brody O'hara dans ma vie, ce voisin avec qui j'ai grandi, dans la même tranche d'âge que la mienne, nos parents avaient pris une vilaine habitude de nous faire gardé chez les voisins, enfin quand mes parents sortaient c'est chez lui que je me retrouvais, et vice-versa. Quand on était tout petit, disons-le ça ne faisait pas du tout notre bonheur, disons que ça n'aurait pas été la même chose si nous aurions été tous deux des filles, ou tous deux des garçons. Mais nous avons grandi, fini par devenir d'excellents confidents, meilleurs amis, nous avons fait les quatre cent coups ensemble. L'école est arrivée, on veillait toujours l'un sur l'autre comme des frères et soeur. Puis un beau jour, à ses seize ans il a disparu comme ça de ma vie, je me rappellerai toujours mes parents me disaient que ce n'est pas le genre d'amis à avoir, sachant le bas âge qu'il s'était mis à fumer, sachant les petits problèmes qui l'entouraient. Sachant quel genre d'enfant turbulent il était à l'école. Mais c'était ma bouée de sauvetage, bon confident... on avait grandi ensemble, il avait été là pour m'aidait à surmonter les durs moments de ma vie, pour m'écouter et me consoler du décès de ma mère. Puis deux ans après, être sans nouvelles, c'est juste insupportable. Quand vous tenez si fort à quelqu'un et qu'il disparaît. Surtout quand vous êtes jeunes, j'étais si rancunière à cette époque, tellement en colère qu'il soit parti sans prévenir... L'année me parut très longue, jusqu'a ce beau jour où je l'aperçus accroupi sur la branche d'arbre devant ma fenêtre comme il avait l'habitude de faire. Il m'avait rassuré, je l'avais pardonné évidemment, comment j'aurais pu faire autrement ? Puis il m'a annoncé qu'il faisait maintenant partie de l'armée - cette nouvelle me foutant un poignard en plein coeur. On ne sait jamais ce qui peut arriver là-bas à l'autre bout du monde. Il m'a rassuré, cette année qui suivait on s'était envoyé de nombreuses lettres - je comptais les jours jusqu’à son retour en ville.


J'ai fini par laisser les sentiments qui naissaient envers Brody de coté - de toute façon, on était seulement meilleurs amis et rien de plus. Les années ont passé à une folle allure. Me voilà déjà âgée de Vingt-deux ans, mon père ne sait toujours pas quoi faire, ça fait maintenant trois ans qu'il ne s'est pas casé ni remarié - il fréquente quelques femmes à ce que j'ai pu comprendre et entendre - et oui à vingt-deux ans je suis toujours dans le nid familial, ou du moins ce qui en reste, je me rends compte que j'ai envie de retourner aux études et continuer mon chemin pour devenir assistante dentaire - du moins c'est ce que j'ai derrière la tête ... je paye ce qu'il faut à mon père, je tente de l'aider comme je peux pour l'aider afin qu'on garde la maison, malgré son travail qui lui aussi rapporte beaucoup, travailler dans la construction c'est l'idéal. Quoique sa gâche votre enfance, vous cherchez votre paternel toute votre vie, vous rentrez de l'école il n'est pas là, il arrive en pleine nuit quand vous dormez déjà à poings fermés et quand vous vous réveillez le beau matin il est déjà reparti pour son travail. J'ai fini par me trouver une passion avec le temps, la photographie, je me suis fait un compte instagram - puis j'ai découvert plein de beaux endroits à photographier, des photos de moi-même, d'inconnus, d'amis, puis ensuite on s'est mis à me contacter pour faire des séances photos maternités, couples, mariages et bien d'autres événements - mon appareil photo c'était mon bébé, je le trainais partout ou j'allais. J'ai fini même par décrocher quelques titres dans des journaux, mes photos y apparaissaient ou dans certains magazines. J'étais bien heureuse . Ça rapportait juste assez puis un beau jour j'ai décidé qu'il était temps que je quitte cette maison qui me rappelait beaucoup trop de souvenirs douloureux... Mon père avait bien pris la nouvelle, mieux que je ne le pensais d'ailleurs... il songeait de son coté à vendre la maison et commencer une nouvelle vie lui aussi en s'offrant un loft. On ravalait notre salive et on tentait tous les deux de passé à autre chose dans la vie. Je me suis trouvé un bel appartement style loft, très moderne, de belles grandes pièces lumineuses et au toit assez haut, j'ai peinturé à mon goût, décoré a souhait et je me sens comme chez moi. À côté de ça, j'étais l'élève parfaite à l'école, toujours au premier rang, attentive à souhait, qui gobe chaque mot sortant de la bouche de la maîtresse. À l'université, j'étais une étudiante acharnée, déterminée à réussir son diplôme afin de pouvoir exercer dans le domaine dentaire. Ce diplôme, c'est moi qui me suis démené pour me le payer, enchaînant les petits boulots jusqu'à tomber sur ce poste de serveuse au Starbucks où j'ai travaillé pendant au moins deux ans. J'y ai bossé plusieurs mois, plusieurs années même et c'est grâce à cela que je m'en suis sortie. Enfin non, il y avait aussi lui, ce jeune fou, un étudiant comme moi, un sage en apparence mais, un vrai démon quand il était sur sa moto. On a eu une histoire lui et moi, ça a duré un an, je crois que je l'aimais, non en fait j'en suis sûre. Je savais comment ses histoires la se finissaient, toujours de la même manière... mais j'ai fini par lui donner sa chance - quel regrettable choix. Nous avons été un couple pendant un an et quelques mois, il m'a fallu tout ce temps pour enfin ouvrir les yeux sur ce qui se passait vraiment lorsqu'on n'était pas ensemble. Longtemps j'ai eu des doutes, mais il était beau parleur, et savait comment arrêté mes doutes. Il a même fait des avances à une de mes amies. Cette sois disant amie qui ne m'a rien dis de tout ça. Ça m'a terriblement fait mal - comme si je n'avais pas assez souffert de cette fichue date du quatre novembre, et oui journée de malheur, ça fait maintenant un an que je suis de nouveau seule - j'ai même appris que cet imbécile est allé s'installer en dehors du pays avec sa nouvelle petite amie, les joies des réseaux sociaux quoi. Mais bon les histoires d'amour ça craint. Ça craint toujours. J'ai beaucoup de mal à y croire maintenant.


Vingt-quatre ans, l'année a passé super vite, un peu trop à mon goût - je me suis fait quelques amis au courant de l'année, je me suis un peu dévergondée - j'ai goûté a la vie, à tous ses petits plaisirs sont sortie tard, rentrée tard, j'ai fini un peu trop saoule chez des inconnus, j'ai fait la fête, j'ai bu, j'ai fumé, j'ai touché à n’importe quoi, j'ai fait tout ce que plus jeune j'aurais dû faire - comme quoi il n'est jamais trop tard pour vivre. Je mène toujours le même petit train de vie, mon diplôme en main prête pour être dentiste. J'ai mis beaucoup de temps avant de sortir de mon trou, de mes fichus bouquins, mais maintenant j'apprécie un peu plus la vie à chaque jour - je tente d'être le moins coincé possible et je suis ouverte à tout.


Vingt-Cinq ans, Brody est revenu dans les parages, enfin je veux dire par là qu'il semble être de retour pour de bon à Cork, cela fait quelques mois. On s'est raconté nos vies, puis on a repris le contact comme si de rien n'était, nos messages, nos sorties, nos mains entrelacés comme de vieux amis le sourire aux lèvres. Je tiens tellement à notre relation, à lui tout simplement, que je ne dis rien, les sentiments sont là, je ne peuvent pas vraiment le nier, notre complicité n'est pas comme les autres. Elle ne l'a jamais été après tout. ~ Mais ensuite il y a eu cette fatidique soirée... celle qui m'a laissé un goût amer aux lèvres celle qui me tourne dans la tête ces derniers jours - je ne sais pas à quoi penser d'autre que ça, je viens peut-être de signer l'arrêt de notre amitié si ça se trouve. Une soirée bien trop arrosée au bar, comme on avais l'habitude de faire sauf que le destin en a voulu autrement, ce matin la je m'étais réveillée à ses côtés, mes doigts entrelacés aux siens, j'étais complètement blotti sur son torse après une nuit des plus agitées. Qui l'aurait cru ? Je m'étais laissée aller un peu trop peut-être. M'en veut-t-il ? Pourquoi ai-je fait ça, Ginny, tu as tout fichue en l'air avec lui ... Trop d'amitiés sont brisées de cette façon et tu le sais Eugenia. Tu n'oses même plus répondre à ses messages tellement tu t'en fais trop.

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