NOM, PRÉNOM(S): maat dormer.
ÂGE, LIEU DE NAISSANCE: vingt-quatre années, au choix.
ORIGINES: au choix.
ÉTUDES/MÉTIER: fleuriste à mi-temps.
SITUATION SENTIMENTALE: complétement foutue, comme sa santé.
ORIENTATION SEXUELLE:bisexuelle, rien que pour s'amuser.
QUALITÉS: empathique. volontaire. démonstrative. franche. courageuse.
DÉFAUTS: secrète. pessimiste. caractérielle. connasse.
GROUPE: better sweet symphony.
I.
maat est une jeune fille vive et indépendante. elle a appris il y a un an et demi qu'elle était atteinte d'un parkinson précoce (un parkinson quoi, juste qu'elle est très jeune pour l'avoir) et cela a radicalement changé sa façon de vivre. depuis, à part s'amuser, faire la fête, essayer toutes les drogues et autres boissons possibles, s'enfiler des dizaines d'hommes par semaine.. elle ne fait rien. elle s'occupe pour ne pas penser à ce qu'elle doit subir. elle cache au mieux ses symptomes, ses tremblements. il y a des jours avec et des jours sans. elle fait ce qu'elle peut. c'est compliqué, mais elle s'acclimate. c'est une battante, une persévérante. elle sait qu'il n'y a pas de cure pour son mal, mais elle l'accepte avec grâce.
II.
ft. JONAS DUNNE
elle était là, dans cette petite boutique de fleurs, au coin de la rue. tu la voyais, de là où tu étais. accoudé à ton bar, bière à la main, tu l'admirais. elle semblait énervée. elle semblait
toujours énervée. pour elle, rien n'allait. tu souriais, à voir les rides sur son front se creuser. car oui, d'ici, tu les voyais. elle ne devais pas dépasser les vingt-cinq années que pourtant, l'âge la consumait. elle n'y restait jamais bien longtemps, dans la petite boutique de fleurs. elle devait tenis deux heures. c'est le maximum que tu ne l'ais jamais vu faire. un jour-même, elle avait réussi l'exploit de travailler dix minutes avant de quitter le navire sans rien dire. elle te faisait rire. c'est pourquoi, ce jour-là, tu te décidais à aller la voir. tu passais une main dans tes cheveux bruns chatains, enfilais ta veste, payais ton dû et t'en aller vers elle. son regard avait croisé le tien, un sourire étrange avait étiré ses lèvres. tu entrais. tu t'en approchais, elle qui te regardait de derrière son comptoir.
bonjour. je voudrais un bouquet de.. j'ai toujours eu une préférence pour les lys. te rétorqua-t-elle, en soutenant le regard. regard de braise, regard profond. tu souriais.
hé bien, un bouquet de lys. s'il vous plait. tu n'en n'oubliais pas tes manières. elle soupirait. pincait légèrement les lèvres. levait les yeux au ciel, pensive.
sinon, tu sais, y a toujours la remise où on peut faire ça vite fait bien fait, ça t'évite de payer un bouquet et moi ça m'évite de le préparer. tu haussais un sourcil. elle semblait pourtant sérieuse. tu fronçais les sourcils, attendais quelques secondes, regardais autour de toi. puis, un mouvement d'épaules.
d'accord. et elle souriait, te prenant la main pour te faire passer derrière le comptoir et t'amenait à l'arrière-boutique. et dieu,
quelle arrière-boutique..
cela faisait maintenant quelques mois que tu avais rencontré maat. elle était ce qu'il te fallait, à ce moment là. tu n'avais pas à te prendre la tête, ce n'était que du sexe -ou presque. tu l'avais emmené chez toi, elle t'avait montré son palace -soit un espèce de studieux humide où elle faisait de la photographie. vous commenciez à devenir vraiment intime. et c'est là que tu l'avais remarqué. c'est là que cela te sautait au visage, telle une évidence fatale. elle aussi, elle était
malade. un parkinson précoce. cela te rendait fou. c'était tôt. bien trop tôt. elle n'avait pas la trentaine qu'elle se savait déjà condamnée à jamais. c'était minable. comment l'avais-tu appris? un matin, en te réveillant chez elle.
elle avait été attentionné. elle s'était levée pour aller t'acheter à manger. une viennoiserie, dans une petite boulangerie. elle avait fait ça discrètement pour ne pas que tu puisse l'entendre. mais malheureusement, elle avait failli. sa maladie l'avait trahi. alors qu'elle tentait de faire réchauffer le croissant garni, elle avait fait tomber l'assiette avant de pouvoir la mettre dans le micro-onde. un bruit strident de vaisselle cassé qui t'avait réveillé. elle avait hurlé. cri incontrôlable qu'elle n'avait pu gardé. tu te levais et accourais.
maat? dis-tu, presque paniqué. elle était là, à genoux devant son assiette, les mains tremblantes comme des feuilles lors d'une journée de grand vent. tu t'approchais d'elle, t'agrippais à elle, la serrais par sa taille fine et frêle.
ce n'est rien maat, c'est juste une assiette.. et elle s'était retournée, te poussant vivement, t'obligeant à te fracasser le dos sur le sol.
tu ne comprends pas, toi! elle n'allait pas bien. ses mains continuaient de trembler à vive allure. et ton esprit médial reprit le dessus. tu te redressais et la regardais.
tu trembles, tu es anosmique, avec des humeurs fluctuanctes.. maat.. tu respirais un grand coup, sentant tes jambes se déliter sous ton poids.
maat.. es-tu..? tu n'arrivais pas à le dire.
malade. elle était malade. tu le sentais. tu le savais. elle se mit à pleurer.
oui bordel. je suis malade. j'ai un putain de parkinson. elle soupirait, tremblait de plus belle, se perdait dans ses pensées. tu retrouvais doucement ton calme, malgré la nouvelle. ton instinct primaire reprenait le dessus. tu devais l'aider avant de te soigner.
viens t'asseoir près de moi. tu la pris par la taille et l'amenais s'installer sur son lit. elle respirait mieux, elle tremblait moins. tu pris son poux et quelques signes vitaux. elle retrouvait sa physionomie normale. tu respirais à ton tour.
depuis quand..? tu la regardais, la jaugeais. depuis quand pouvait-elle vivre avec un tel fardeau sur les épaules? elle eut un rictus amusé, un rire étouffé.
tu crois que c'est pour quelle raison que je me tape tout ce qui bouge? tu pensais être le premier, que je me faisais dans l'arrière boutique? t'es mignon. elle se calmait, respirait. tu attendais.
cela va faire un an et demi maintenant. je ne sais pas combien de temps je pourrais vivre, mais ma consolation est de savoir que je suis le plus jeune cas mondial. c'est sympa ça, non? tu ne pouvais répondre. tu ne savais quoi répondre. ton état commençait à reprendre le dessus. elle le sentait, et te serrait un peu plus fort la main.
je ne voulais pas t'en parler, car je sais que tu as déjà perdu quelqu'un de très cher à tes yeux comme ça.. tu fronçais les sourcils. tu ne lui en avais jamais parlé. comment pouvait-elle..?
tu parles dans ton sommeil maestro. tu tournais le visage. tu avais mal. rien que d'y repenser.. non, tu ne devais pas. elle n'était pas rosaléa. elle n'avait rien à voir. cette maat, tu ne l'aimais pas.
III.
coucou
alors tout d'abord, merci de t'interesser à mon scénario
je vais faire bref pour ici, mais en gros, je
pompe totalement la relation exploitée dans le film "love qnd other drugs" que je trouve juste sublime, en y rajoutant juste un brin de background de mon jonas. c'est une relation puissante, fusionnelle, passionnelle et je ne sais absolument pas ce qu'elle peut donner! donc ça sera au bon vouloir des rp ;)
si vous avez la moindre question sur le personnage, surtout n'hésitez pas