NOM, PRÉNOM(S): ses parents l'ont appelée maat, s'inspirant largement de la déesse egyptienne, symbole de l'équilibre, de la paix, de l'équité et de la justice. la justice. ça fait marrer. l'équilibre aussi, quoi que. rien à voir avec elle. quelle putain d'ironie.
ÂGE, DATE DE NAISSANCE, LIEU: vingt-quatre ans, née un vingt-janvier à brooklyn.
ORIGINES, NATIONALITÉ(S): américaine.
ÉTUDES/MÉTIER: maat n'a pas vraiment fait d'études. elle s'intéresse à beaucoup de choses mais ne rentre pas dans le moule scolaire. elle est fleuriste à mi-temps, passionnée de photographie et de littérature.
SITUATION FINANCIÈRE: pas le mieux du monde. elle se débrouille.
SITUATION SENTIMENTALE: ok, là, c'est clairement catastrophique. elle vit au jour le jour et ne voudrait s'attacher pour rien au monde. elle a peur d'avoir mal. peur d'être déchirée. peur que son monde tourne autour de quelqu'un d'autre. peur d'être encore plus délabrée qu'elle ne l'est, qu'elle ne puisse plus penser, plus réfléchir. qu'elle puisse détruire la vie de quelqu'un avec sa fichue maladie. et surtout, elle a peur d'être capable de renverser le monde pour un sourire.
ORIENTATION SEXUELLE: bisexuelle, parce que la vie est trop courte.
SITUATION FAMILIALE: pas de frère ni de soeur. ça lui a manqué, pendant son enfance. surement que ça lui manque encore, tout le temps.
QUE PENSEZ-VOUS DE CORK ? peu importe. peut-être qu'elle pensait qu'il allait pleuvoir plus souvent. elle aime bien quand la pluie frappe sur son carreau. mais elle est venu ici parce qu'on lui avait promis, il y a quelques mois, qu'on pourrait la guérir. quand elle était encore naïve. quand ses parents y croyaient encore. aujourd'hui, rien ne va, mais elle n'a pas pu se résoudre à partir.
DEPUIS COMBIEN DE TEMPS ÊTES-VOUS À CORK ? entre un et deux ans, elle n'a pas compté et a un peu perdu la notion des jours, certaines fois.
QUALITÉS: maat peut paraître douce, mais c'est un vraie
tornade. un tsunami. un putain de cataclysme. vous ne pouvez pas l'ignorer, parce que c'est comme ignorer un train qui déraille ou une éclipse. impossible. elle est
drôle, elle ne se prend pas la tête. elle a une grande
empathie. elle ne laissera jamais une personne faible se faire avoir et déteste l'injustice. elle est
courageuse, elle se bat tous les jours, contre les autres, contre elle-même. contre les sentiments et le temps qui ne cesse de s'écouler. elle mène un millier de batailles que peu de gens comprennent. maat est
franche et même si la vérité fait mal, elle la préfère aux mensonges.
à l'écoute, son oreille sera toujours attentive à vos petits problèmes du quotidien. elle est simple. elle est unique.
DÉFAUTS: lunatique, à cause de sa maladie, de ses traitements. on ne sait jamais dans quel état on va la retrouver. on ne sait jamais comment lui parler.
têtue, elle a toujours raison. c'est une femme
caractérielle qui sait ce qu'elle veut. c'est une prédatrice, elle ne lâche pas ses proies et n'a habituellement pas besoin de courir longtemps. elle a souvent ce qu'elle veut, sauf le temps que son putain de parkinson est en train de lui siphonner. c'est une
solitaire, elle est toujours un peu à côté de la plaque, toujours un peu dans son monde. elle dit rarement ce qu'il faut comme il faut le dire. elle n'a pas peur d'être crue.
secrète, elle garde tout pour elle. jusqu'au jour où elle explose. boum. mieux vaut ne pas être dans les parages.
GROUPE: better sweet symphony.
I.
maat refuse de se laisser définir par sa maladie. elle refuse de vivre pour sa maladie ou à travers elle. pourtant, celle-ci la ronge, petit à petit. au début, elle n'a rien remarqué. puis, un pouce qui tremblait, un verre qui tombait, une akinésie, le diagnostic. la dépression. certains jours, elle aura envie de rire et de travailler et ne montrera aucun signe de maladie. d'autres, elle devra se terrer et pleurer parce que son corps n'a plus la force de se lever. c'est une vie de merde, mais elle doit la vivre. • elle a très peur du vide et a le vertige même quand elle monte sur une échelle. genre pour changer une ampoule. • elle fume beaucoup et boit beaucoup de café (c'était censé prévenir l'apparition de la maladie au départ, haha). elle fume parfois des substances illicites, quand ça va très mal. elle essaye de plus en plus de drogues. histoire d'oublier un peu. d'être éthérée. de ressentir chaque odeur, chaque sensation. • c'est une croqueuse d'hommes. certainement pas par conviction. maat sait qu'elle ne veut inclure personne dans sa vie, dans sa maladie. elle ne veut pas que ça se sache et ne veut pas non plus d'aide. on ne peut pas l'aider. alors elle enchaîne les hommes. personne ne veut tomber amoureux d'une malade, mais tout le monde peut baiser une malade s'il ne le sait pas. c'est sans attaches, sans douleurs. sans crises de nerfs. alors elle les enchaîne. c'est une des seules activité où elle trouve du plaisir. elle n'a pas peur d'être mal vue. elle se fiche pas mal des conventions, à vrai dire. • elle aime bien être fleuriste. elle a fait pas mal de petits boulots avant, mais ils n'ont pas retenu son attention. elle essaye de cacher au mieux sa maladie à son patron, mais il se doute de quelque chose et reste compatissant. tant qu'il ne dit rien, ça va. elle espère qu'il ne viendra jamais avec son regard larmoyant plein de pitié où elle devra lui foutre un poing dans la gueule et démissionner. ça serait dommage pour les fleurs.
II.
vingt-trois heures et tout est flou. maat a les regard vague, ses yeux n'arrivent pas à s'accrocher à quelconque objet. elle sait que les bouteilles sont vides, elle sait que le vin y est passé, la vodka aussi, et même ce putain de whisky qu'elle déteste. elle n'a pas réussi à faire partir les tremblements. mêmes ses dents ont claqué. peut-être qu'il fait froid, dans cet appartement miteux. elle n'a plus la notion du temps. elle n'a plus la notion de rien.
elle trébuche, s'étale par terre. elle a envie de hurler, mais aucun son ne sort. ses cordes vocales ne veulent pas fonctionner. ses yeux ne veulent pas arrêter de rouler dans leurs orbites et ses doigts ne veulent pas arrêter de griffer le sol. elle lutte. encore. elle croit qu'elle va mourir, maat. elle se rappelle avoir lu que lorsque la mort vous embrasse, on revoit sa vie entière. mais quand elle vous enveloppe lentement, quand elle fond sur vous pendant des années, quand elle vous prend à pleine bouche pour vous recracher, on ne voit rien de tel. dans le délire qui accompagne sa fièvre, elle ne voit que son visage.
lui.
elle espère qu'il ne viendra pas. elle détesterait qu'il la voit comme ça. et en même temps, elle est confuse. elle aimerait qu'il l'aide. elle n'aimerait pas mourir. elle a un rendez-vous, un de ces jours. elle ne sait plus trop lequel, maintenant, ni avec quel homme à qui elle a donné son numéro. elle sait juste qu'elle avait envie de manger au restaurant. elle est troublée. elle murmure
jonas, viens s'il te plait en espérant qu'il ne l'entende pas.
le soleil se lève entre les carreaux irréguliers. il berce la pièce d'une étrange lueur, apportant calme et chaleur. il dénote avec la scène qui se déroule sous ses yeux : maat, allongée, les vêtements trempés de pleurs et de transpiration, les yeux brouillés, les cheveux ébouriffés, les ongles craqués. les bouteilles trainent partout. maat est là. elle ouvre les yeux.
elle a survécu à sa folie.
___
jonas était un prédateur, comme elle. mais face à lui, maat se sentait devenir la proie. il avait toujours l'air parfaitement à l'aise. jonas, il rentre dans n'importe quelle pièce comme si elle lui appartient. il a cet air suffisant qui vous ferait presque croire que quand il étire ses lèvres, c'est pour vous montrer les crocs.
il était là et maat n'avait besoin que de ça pour sentir le brouillard du désir. elle n'avait jamais désiré un homme plus de deux, ou trois fois. après, c'est toujours moins bien.
mais pas lui.
elle observe en silence sa bouche pleine, masculine, qui toutes les semaines enflamme sa chair. sa langue, comme du feu sur sa peau, allumant de minuscules étincelles provoquant des séismes dans tout son corps. elle frisonne et elle voit dans ses yeux, sous ses cils épais, qu'il sourit.
maat ne laisse rien paraître. il lui offre les plus belles baises de sa vie et elle apprécie. elle pourrait presque dire
merci de votre visite, et à bientôt. même si, parfois, elle aime qu'il reste.
il s'avança vers elle, silencieux, surement inconscient d'occuper tout l'espace, ses muscles roulant sous son t-shirt comme s'ils avaient été sculptés dans de la pierre. sa bouche recouvrit celle de maat, et elle perdit tout contact avec la réalité. son monde pris sa forme, devint son corps, ses lèvres, ses mains qui glissaient sur elle. le baiser s'approfondit, se fit plus exigeant. le corps de maat lui répondit par un frisson de désir. dunne gronda et se pressa plus contre elle, sa langue plongeant entre ses lèvres. la jeune femme pris une brusque inspiration et inhalai la chaleur qui irradiait de lui. là où elle était la glace, il était le feu. son corps était son soleil personnel.
et ce soir, elle savait que le ciel serait radieux.
- Spoiler:
PRÉNOM/PSEUDO: purpose.
ÂGE: vingt-et-un ans.
PAYS: france.
QUE PENSES-TU DE SAL ? .
TON PERSONNAGE EST-IL INVENTÉ OU EST-CE UN SCÉNARIO ? scénario de jonas.
DISPONIBILITÉ: 5j/7.
AUTRE CHOSE À RAJOUTER ? .