Si on s’en sort, fais moi penser à te dire merci.

01.
"Maman, je t'en supplie: ne pleure pas." Mais ce que je dis ne semble rien changer. Au contraire, elle se met à sangloter encore plus alors que je viens la prendre dans mes bras. Le taxi attend, non loin de là et le chauffeur a déjà mis mon gros sac dans le coffre: Le moment fatidique arrive, donc. Nerveux mais confiant, je dépose un baiser sur le front de celle qui m'as donné la vie et sèche ses larmes. "Je t'appelle quand j'arrive, promis.", lui dis-je pour la réconforter. Elle se force à sourire et hoche la tête. Je devine qu'elle a la gorge trop nouée pour pouvoir parler et je recule d'un pas, me tournant vers Grace. Ma petite soeur. Ma soeur adorée, que j'aime plus que tout au monde. Elle aussi, elle pleure. Et elle boude, surtout. Elle ne veut pas que je m'en aille, mais ne peut contester ma décision. Je m'avance alors vers elle et dit "Ce n'est que l'affaire de quelques semaines, d'accord? Tu n'auras pas le temps de t’apercevoir que je suis parti." Incertaine, elle me regarde, mais ne bouge pas d'un pouce. Je soupire et l'enlace quand même, bien qu'elle ne réponde pas à mon étreinte. Je comprends sa réaction: Personne ne s'attendait à ce que je veuille rejoindre le corps des soldats du feu. Au fait que je veuille risquer ma vie. Et comme nous n'avons jamais été séparés, c'est plutôt dur. Mais elles sauront se débrouiller sans moi pendant quelques temps, je le sais. J'ai confiance en elles. Alors je l'embrasse sur la joue, lui promet que je lui donnerai des nouvelles bientôt, rassure à nouveau ma mère et finit par entrer dans le taxi. Quelques secondes plus tard, je m'éloigne de la maison, de ma mère qui pleure à chaudes larmes et de ma soeur qui devient de plus en plus pâle. Adieu mon quartier. Adieu ma famille. Adieu ma vie.

Bonjour l'école des pompiers.

02.
Je me laisse tomber sur le canapé. La chaleur me fait transpirer et le fait d'avoir travaillé tout l'après-midi n'arrange rien. Depuis mon retour en ville, ma mère me donne toutes sortes de choses à faire dans la maison: changer les ampoules, nettoyer les gouttières, réparer le toit...Des trucs du genre. Et après avoir été sur des lieux affreux, avoir vu des choses horribles et frôlé la mort quelques fois, ce n'est pas ça qui va me faire peur. Au contraire, j'aime ça, ça m'oblige à bouger un peu, à me réinsérer au sein de la société. Puis j'entends un bruit, qui me réveille d'un coup alors que j'allais sombrer dans les bras de Morphée. Quelqu'un frappe à la porte. Je soupire: Il n'y a personne sauf moi à la maison, donc je sais que je vais devoir m'y coller. A contre coeur et soupirant bruyamment, je lève les fesses et me dirige vers la porte d'entrée. Je crois que j'aurais mieux fait de rester allongé sur mon canapé tranquille: ça m'aurait évité d'ouvrir la porte et de trouver là la dernière personne que je voulais voir au monde. Mon paternel. Celui qui nous a abandonné, ma mère, ma soeur et moi, il y a des années. Il est parti faire des courses, mais n'est jamais revenu et depuis, nous n'avions plus de nouvelles. Directement, je me crispe et mes poings se serrent automatiquement. Il me regarde de haut en bas et sourit, certainement fier de voir que je suis devenu un homme grand et fort. Moi, je ne suis pas heureux de voir ce type ici, juste devant chez moi. Finalement, je suis heureux que ma mère et ma soeur ne soient pas là: Au moins, elle n'auront pas à voir ce qui va suivre. Mon père ouvre la bouche pour parler, sûrement dans le but de se justifier, de s'excuser même. Peu importe ce qu'il veut, je m'en tape, tant qu'il fait sa vie loin d'ici. "Gabriel" Là, je vois rouge. Je déteste tout ce qu'il est. Même sa voix, m'insupporte. Et le coup part tout seul. Je ne m'étais même pas rendu compte que j'avais craqué avant de sentir une légère douleur se propager de mon poing fermé, à mon poignet. Il recule de plusieurs pas, surpris et se tient immédiatement le nez: mais ça n'empêche pas le sang de couler entre ses doigts. "Dégage", lui crachais-je d'un ton sec avant de claquer la porte. Je reste encore un moment là, devant la porte à présent close et attend, juste pour voir si il va avoir les couilles de taper à nouveau à la porte...Mais rien.

Quel connard.

Merci beaucoup

taron, quel choix
Bienvenue parmi nous

oim.
oim vouloir lien.
bienvenue beau gosse.

Merci vous deux
Cosmo: Ce prénom est juste trop bien Puis Cody quoi J'veux un lien aussi *-*

Oui, on voit que j'ai regardé Anastasia cette aprèm' (a)
Gemma est tellement géniale aussi *-* Merci à toi!

Merci beaucoup

Contente que mon personnage plaise *-*
Merciiiii